De 0 à « bon en russe » en quelques mois: comment il a fait ?

Apprendre le russe peut prendre un temps fou.

  • vocabulaire
  • structures des phrases,
  •  déclinaisons
  •  prononciation
  • tout le reste

= vous ne savez plus où donner de la tête.

Récemment, j’ai interrogé Aurélien, un lecteur
du blog.

Il est étudiant et a appris le russe rapidement
en y consacrant seulement 30 à 60 min. par jour.

Découvrez en cliquant ici comment il a fait.
Et comment vous aussi vous pouvez y arriver.

Aurélien vous explique :

  • comment la littérature russe lui a permis de progresser
    en russe
  • quels livres exacts sélectionner pour un apprentissage
    rapide
  • la méthode PRÉCISE qui lui a permis d’arriver en quelques
    mois à un bon niveau en russe tout en se faisant plaisir
  • comment la littérature russe peut va vous aider
    à mieux comprendre la culture russe

    (indispensable pour communiquer avec des Russes)

Adrien,
russe-facile. fr

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Transcription de l’interview:

 

De 0 à « bon en russe » en quelques mois : comme il a fait!!!

 

Adrien : Bonjour à tous ! C’est Adrien de russe-facile.fr.

Aujourd’hui, on retrouve Aurélien, Aurélien qui est un des lecteurs du blog et qui m’a contacté pour savoir comment apprendre le russe rapidement, quelles étaient les astuces, les méthodes à connaître. Donc, on va voir avec lui comment s’y prendre dans un instant.

En attendant, sachez que vous pouvez nous rejoindre sur Facebook , vous abonnez à cette chaine YouTube pour suivre toutes les vidéos pour apprendre le russe facilement et, bien évidemment, télécharger votre guide gratuit pour apprendre le russe rapidement et simplement en cliquant sur le lien ci-dessous.

Aurélien, je te remercie. Dis-moi, est-ce que tu pourrais te présenter de manière brève et après, on va parler de ton niveau en russe, qu’est-ce qui t’attire dans cette langue et comment tu t’y prends aujourd’hui pour apprendre le russe et quels seraient les conseils que tu pourrais donner à ceux qui nous suivent ?

Aurélien : D’abord, je te remercie de m’accueillir. Je suis étudiant en Master 2 d’études politiques, l’EHESS ; je suis également directeur d’association qui s’appelle le SNAC?  – c’est un cercle de pensée politique. Et enfin, je suis consultant.

Adrien: Quel est aujourd’hui au moment où on se parle, ton niveau en russe ?

Aurélien: Pour le moment, je suis, à mon avis, entre fin débutant et début d’intermédiaire. Ce serait mon niveau, quelque chose comme A2.

Adrien: Pour rappeler à tout le monde, il y a un référentiel, c’est-à-dire une grille pour savoir quel est le niveau qu’on possède dans une langue. Il y a six niveaux : A1, A2 (niveaux débutant) ; ensuite, niveaux intermédiaires B1 et B2 ; et après, on les niveaux plus avancés C1 et C2. C’est un niveau que vous retrouvez pour n’importe quelle langue dans toute l’Union Européenne et ça permet de comparer les niveaux assez facilement. Donc, toi, tu aurais le niveau A2.

Aurélien: A peu près, je le pense.

Adrien: Et tu vas passer au B1 qui est intermédiaire. Comment tu t’y prends aujourd’hui pour apprendre le russe ? Qu’est-ce que tu fais concrètement chaque jour ?

Aurélien: J’essaye chaque jour, parce que c’est vrai qu’avec les emplois du temps, c’est toujours un peu compliqué, mais je pratique au maximum. J’ai Assimil en base et d’autres livres que je lis, des livres bilingues, par exemple Первая любовь, Premier amour de Tourgueniev, il est en bilingue. J’essaie de lire à gauche et à droite. Globalement, c’est un peu compliqué, mais si on fait ça sur un long terme, on gagne énormément de vocabulaire et on comprend comment sont les structures de phrase. Ça, c’est très important.

Adrien: Est-ce que, par exemple, lire un livre bilingue (tu as le français à gauche et le russe à droite) n’est pas un peu trop dur lorsqu’on débute ? Est-ce que ce n’est pas un peu décourageant puisque tu te retrouves face à une montagne de vocabulaire que tu ne connais pas, une grammaire tout de suite un peu complexe ?

Aurélien: C’est sûr ! Ce qu’il faut surtout, c’est vraiment prendre une méthode simple, limite, qui  nous fasse croire qu’on a un bon niveau de russe. Assimil est bien pour ça. C’est-à-dire que très rapidement, à mon avis, on croit qu’on peut écouter facilement les dialogues, on s’en souvient, on écoute facilement toutes les intonations et on a quelques connaissances de structures de phrase. Mais après, le tout, c’est plutôt utiliser différentes méthodes en même temps. A mon avis, c’est ça la clé ; c’est-à-dire qu’on va écouter… Moi, j’écoute des fois la radio en russe, j’ai une application sur mon téléphone, ou je regarde des films en russe, par exemple 1814, qui sont sous-titrés. J’essaye de m’arranger et de varier les méthodes.

Adrien: Donc, c’est multi-support : tu vas avoir une méthode plus académique comme Assimil, tu vas écouter la radio, tu vas regarder des vidéos, donc, tu vas créer un environnement russophone, en fait ?

Aurélien: Le but, c’est ça parce que, comme je suis allé qu’une seule fois en Russie, quatre jours. Ce n’est pas avec mon voyage que j’allais pouvoir apprendre beaucoup. L’idée, c’est de se recréer un petit environnement spécifique à la Russie justement, qui nous permette de glaner des informations un peu partout.

Adrien: Donc, ça veut dire, par exemple que si tu te retournes sur ton étagère, il y a sûrement un livre d’apprentissage du russe ?

Aurélien: Ah ben,  attends, je peux te montrer ça ; une seconde !

Adrien: Je me suis permis cette petite digression pour montrer à tous ceux qui apprennent le russe qu’il y a la vieille méthode peut-être très française où on va le faire de manière académique, trois heures par semaine, une fois, deux fois et qui est, à mon avis, la moins efficace et il y a celle que tu emploies et qui a de bons résultats puisque – tu as commencé quand, le russe ?

Aurélien: Il y a quatre mois à peu près.

Adrien: Quatre mois et là, tu es déjà en train de passer au niveau B1. Donc, sans doute, je dirais quelqu’un qui apprend rapidement, mais, tout de même, tu as utilisé la bonne méthode, c’est-à-dire que tu t’es créé un environnement russe et là, on le voit très bien ; c’est-à-dire que sous la main, là par exemple, j’imagine que tu as Assimil ?

Aurélien: Effectivement, je n’ai pas qu’Assimil. Après, j’ai d’autres packs sur mon ordinateur : Assimil version PDF…

Adrien: Avec les CD audio ?

Aurélien: Toujours avec les CD audio, sinon, franchement, ça ne sert pas à grand-chose.

Adrien: Exactement, très très important !

Aurélien: Parce que, à la fois, l’idée, c’est effectivement d’écrire, de lire, mais aussi d’écouter, faire les trois en même temps, ce qui nous permet vraiment d’optimiser notre mémoire. Après, il y a d’autres choses comme Tourgueniev, Первая любовь, Premier amour… 

Adrien: C’est ton livre bilingue ?

Aurélien: C’est ça, mais j’en ai quatre en fait. J’ai également Isaac Babel, Одесские рассказы, Contes d’Odessa etc,. 

Adrien: Je précise que tous ceux qui  nous regardent peuvent retrouver les références sous la vidéo.

Aurélien: J’ai également d’autres manuels mais je crois qu’ils ne sont pas dans cette pièce, donc, je ne vais peut-être pas faire des allez-retours.

Adrien: Je vais t’éviter de faire le tour de tout l’appartement.

Aurélien: J’en ai un et c’est 100 verbes les plus utilisés perfectifs et imperfectifs.

Adrien: Je l’avais utilisé aussi pour commencer.

Aurélien: Egalement, j’en ai un peu plus classique (un peu moins bien, je pense) sur les déclinaisons que je maîtrise mal ; je ne maîtrise pas encore assez bien les perfectifs/imperfectifs, mais bon…

Adrien: Ça, c’est les deux grandes difficultés peut-être de la grammaire russe et ça vient petit à petit. Il ne faut surtout pas se décourager, il faut faire pas par pas.

Et dis-moi, pourquoi tu apprends le russe ? Qu’est-ce qui t’attire dans la culture russe ? Pourquoi pas le mandarin, par exemple ?

Aurélien: Effectivement, il y a plusieurs choses pour lesquelles je n’ai pas voulu apprendre le mandarin et je me suis dirigé vers le russe ou même l’italien mais le russe, tout simplement parce que je cherchais à la fois un autre alphabet, mais je voulais qu’il reste dans un contexte européen parce que je voulais apprendre d’autres logiques intellectuelles ; c’était un petit défi d’une certaine manière et donc, le mandarin était peut-être trop compliqué pour pouvoir véritablement prendre le temps parce que c’est vrai que j’ai beaucoup d’activités à côté. J’ai des amis qui sont Chinois d’origine, etc. qui sont incapables de suivre véritablement la formation parce qu’ils n’ont pas beaucoup de temps. Ça ne veut pas dire que le russe n’est pas chronophage ; il faut du temps pour pouvoir se consacrer à la langue sinon c’est impossible parce que, bien sûr, c’est comme toute activité.

Mais surtout, plus honnêtement, c’est ça qui m’a plus attiré dans le russe : c’est qu’il y a tout un champ culturel que j’ai beaucoup apprécié. J’adore la lecture, j’adore Pouchkine, j’adore Tourgueniev, j’adore Tolstoï, Dostoïevski. Donc, l’idée c’était de pouvoir éventuellement un jour les lire en russe.

Et par exemple, pourquoi j’aimais beaucoup Tourgueniev dans Père et fils ? C’est parce que, faisant des études de philosophie politique, on aperçoit bien les structurations dans Tourgueniev assez spécifiques, en tout cas dans Père et fils, qui montre bien comment émerge la contestation face à la transition démocratique.

Bien sûr, peut-être la Russie n’est pas encore démocratique – peut-être qu’on en discutera après – néanmoins, ce qui m’intéressait, c’est de voir qu’une branche de l’aristocratie était tournée, était influencée par la France notamment, le libéralisme, la démocratie et a toute une dynamique, une logique, un discours du progrès dedans. Or, à ce qu’on voit, c’est que les paysans n’ont aucun progrès ; la masse ne sait pas mieux parler qu’avant, n’a pas de progrès économique, vit toujours dans des conditions assez effroyables et c’est ce que …

Adrien: On parle du milieu du XIXe siècle.

Aurélien: Oui, pardon, c’est vrai, on parle du milieu du XIXe siècle. Mais ce qui est très important pour comprendre à la fois la logique-même, même notre régime en France et pour également comprendre le régime dans lequel s’est développé la révolution russe, etc., je pense que c’est vraiment très important.

Et là, ce sont les pères qui sont les nobles, qui veulent le progrès et qui donc vont utiliser beaucoup d’argent voir même s’endetter massivement pour essayer d’apporter du progrès qu’il n’arrive jamais. Et à partir de ça, on a également les fils, Bazarov et – j’ai oublié comment il s’appelle – qui, eux se réclament du nihilisme parce qu’ils ne trouvent aucune solution pratique.

Donc, ils ne veulent que des faits et ils disent que la seule chose qui importe, c’est la force – il y a tout un discours – et ce qui est intéressant, c’est de voir l’opposition vers le progrès, les faits qu’il n’y en a pas et donc, l’opposition où, au fond, on n’est pas capable de trouver de solutions. Et ce qui se passe, c’est que, finalement, l’un des héros qui était le vrai nihiliste, Bazarov, meurt à la fin en côtoyant justement le peuple, parce que les hommes n’ont pas en mesure de l’émanciper, donc, ils retrouvent face à des maladies. En ce qui concerne l’autre, lui, finalement, se rallie à la cause des pères.

Donc, au final, aucune solution n’est trouvée et la vie continue d’une certaine manière on peut voir une  perte d’autorité de la noblesse et pour autant, une non amélioration des conditions de vie, ce qui entraîne petit à petit, notamment la… – en France, on a eu ces genres de choses avec la décapitation du roi ; bien sûr, il y a eu la révolution où on tue. C’est très intéressant, ce transvasement d’autorité et cette immodération des points de vue.

Adrien: Donc, tu te sers de ton apprentissage du russe pour alimenter ton envie de mieux connaître la culture russe et réciproquement ?

Aurélien: En gros, c’est ça. La différence russe me permet de mieux comprendre même la culture française.

Adrien: Ce qui m’amène à une question qui rebondit sur une des phrases que tu as dites. Tu as dit quand tu as parlé en tant qu’Européen … Est-ce que pour toi tu considères, en tant que spécialiste de la philosophie politique ou, en tout cas, quelqu’un qui connaît bien la philosophie politique, est-ce que tu considères que la Russie aujourd’hui est européenne ?

Aurélien: Ah, c’est très compliqué.

Adrien: D’un point de vue sociétal, même d’un point de vue géographique, tu réponds, même partiellement, ça ne pose aucun problème, mais la première chose qui te viendra à l’esprit.

Aurélien: En tout cas, je dirais que les mœurs sont très différentes, à mon avis, qu’en France, sur certains points. Que ça soit les mœurs amoureuses ou un certain nombre de choses, je pense que les Russes sont quand même plus traditionnels, même s’il y a des vases communicants et c’est en train de changer et de modifier la structure même, je pense qu’elle reste toujours assez traditionnelle, notamment à Saint-Pétersbourg où, d’après ce que j’ai pu comprendre, ça l’est encore.

Tandis que les pays occidentaux, pour tout ce qui est relations amoureuses, il y a ce qu’on appelle les affinités sélectives.

Au final, comme il y a un fort individualisme qui existe moins en Russie, à partir de ça, les attitudes individuelles vont être très différentes en Europe, rien que sur l’amour. Après, on peut prendre plein d’autres domaines, mais, ça, c’est plus facile à voir.

Un des plus faciles à voir, c’est qu’on va pouvoir plus facilement  utiliser les corps des autres (à mon avis en Europe) qu’on ne le ferait en Russie, de par notamment ces mœurs et un individualisme plus fort et peut-être un œnolisme plus important en Russie.

C’est des points importants, mais après, effectivement, la Russie est toujours dans une oscillation entre l’Europe, l’Asie – je pense qu’elle se cherche toujours – mais il y a des livres notamment sur Poutine qui ont été faits (je crois que c’est : « Dans la tête de Vladimir Poutine … »). Je ne l’ai pas lu, mais on m’a expliqué le concept et je trouvais ça très intéressant parce qu’il utilisait à la fois le discours européen pour se mettre dans l’Europe, mais, de l’autre côté, il utilisait d’autres types d’idéologie de discours pour se sortir, pour se différencier, pour dire : nous, on est Russes.

Adrien: C’est le principe de la poupée russe.

Aurélien: Oui, c’est vrai et bon, on sera dans la mesure. La Russie est un pays très spécifique, même unique et je pense qu’elle n’est ni en Asie ni en Europe.

Adrien: Je te rejoins tout à fait dans cette remarque qui sera la remarque finale de notre interview. Je te remercie chaleureusement, encore une fois. C’est vraiment enrichissant.

Et si tu voulais partager peut-être un dernier conseil sur l’apprentissage du russe, quelque chose que tu as peut-être pas assez bien fait selon toi quand tu as appris, quand tu apprends le russe et que tu voudrais améliorer et qui pourrait aider les gens qui regardent cette vidéo.

Aurélien: A mon avis, il y a deux choses : la première, c’est effectivement travailler tous les jours, une demi-heure ou une heure par jour parce que ça, je ne l’ai pas fait du au début. Je ne l’ai pas fait et c’était une erreur et il m’arrivait des fois de prendre du temps à le faire 8 heures d’affilée.

Adrien: Wow !

Aurélien: Oui, puisque je travaille beaucoup, donc, ça ne me dérange pas trop. Mais le souci, c’est qu’à un moment, le rendement est de moins en moins important, heure pour heure. Donc, forcément, l’idée, c’est plutôt de le faire chaque jour de manière optimale pour que le cerveau ait l’habitude de capter certaines informations, d’où l’importance de le faire avec d’autres supports ou, lorsqu’on veut glander en regarder un film russe sous-titré en français. A mon avis, c’est vraiment important : essayer à la fois d’avoir un environnement et de travailler avec les méthodes une demi-heure/une heure par jour.

Le deuxième point, c’est que je n’ai pas assez discuté avec des Russes et ça, je suis toujours en recherche de discussion avec des Russes, parce que mon accent n’est pas très bon, parce que c’est vrai que discuter, ça permet d’activer certaines zones de la mémoire qu’on n’a pas l’habitude de faire et, à mon avis, c’est l’une des choses les plus importantes. D’autant plus que dans le russe, il y a ces histoires de O et de A qui sont un peu compliqués si jamais on le prend juste par écrit – on ne sait jamais trop comment placer l’accent. Je pense que c’est le plus important.

Adrien: Ce qui me permet de faire deux remarques

  •  de toute façon, on apprend une langue pour la pratiquer, ce qu’il ne faut  jamais perdre de vue.
  • Deuxièmement, il faut apprendre « ce qui est le plus efficace », c’est-à-dire vraiment se concentrer sur les choses essentielles – c’est pour ça que c’est intéressant d’avoir plusieurs méthodes et des bonnes méthodes, comme Assimil ou vous pouvez, bien évidemment suivre le blog aussi.

Et en ce qui concerne l’accent, c’est toujours un coin un peu traumatisant pour nous Français – c’est clair et net. Ce n’est pas forcément l’essentiel au début du moment où on a une prononciation qui est tout de même correcte.
Et en ce qui concerne les voyelles (le O qui se transforme un peu en une sorte de O – A intermédiaire, évidemment, ça s’entend à l’oral.
Mais au début, moi, je pense qu’il faut plus se concentrer sur, par exemple, une bonne maîtrise grammaticale au minimum pour les phrases de base, la structure de base, génitif, accusatif, perfectif, imperfectif, etc. Ce qui est sûr, ça, après ça passe et l’accent reste et quelque part, c’est ce qui fait notre charme, donc, pourquoi le perdre ?

Aurélien: Effectivement. Moi, en tout cas, je te remercie beaucoup, Adrien.

Adrien: C’est moi qui te remercie, Aurélien, et je te dis à très vite et je te souhaite une bonne fin de weekend.

Aurélien: Salut !

Adrien: Salut !

 

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