« 2 pingouins vous apprennent le vocabulaire » : un moyen mnémotechnique pour retenir facilement le russe

Qui aurait cru que 2 pingouins sur une
banquise pourraient vous aider à bien retenir
le russe ?
Et pourtant…

Voici un moyen mnémotechnique
simple pour retenir les phrases en russe
(et ne plus mettre des heures apprendre par cœur
le vocabulaire)

Je les ai rencontrés à Berlin, au rassemblement
internationales des Polyglottes.

Il s’agit de Bertrand et Johanna.
Ils ont un site Internet pour « fastiliter »
(rendre rapide et facile) votre apprentissage
des langues et donc du russe.

 

Vous voulez progresser en russe rapidement ?

Alors vous pouvez :

 

Transcription écrite de la vidéo:

Adrien : Bonjour à tous, c’est Adrien du blog russe-facile.fr, le blog pour apprendre le Russe facilement et simplement. Aujourd’hui, je suis avec Johanna et Bertrand qui vont vous montrer comment utiliser une méthode pour apprendre le Russe, mais non seulement le Russe, mais n’importe quelle langue. Ils ont inventé toute une technique pour faciliter l’apprentissage des langues et ils vont nous en dire un peu plus. Et pour la deuxième partie, vous allez voir que Bertrand – vous l’avez peut-être vu dans Envoyé Spécial sur France 2 ; il a aussi une spécialité bien à lui pour aussi faciliter l’apprentissage des langues et j’imagine que ça marche avec le Russe aussi.

Bertrand : Ça marche aussi avec le Russe.

Adrien : Très bien ! On va commencer tout de suite ; en attendant, vous pouvez cliquer dessous sur le lien pour télécharger le guide gratuit pour apprendre le Russe facilement et simplement. Johanna, est-ce que tu veux peut-être commencer à nous expliquer la méthode que vous avez mise au point pour apprendre une langue facilement et donc le Russe ?

Johanna : Avec plaisir ! La méthode qu’on a mise au point, c’est une méthode qui s’appelle Fast n’ Fluent et dont le principe, c’est de dire : « Plutôt que moi, je vous enseigne les langues, je vais vous enseigner comment on apprend une langue. » Fast n’ Fluent, c’est une plateforme en ligne avec chaque jour des cours et des exercices à faire où on vous guide sur une méta-méthode d’apprentissage des langues, non seulement sur du vocabulaire à apprendre, des règles de grammaire, mais aussi et surtout sur des techniques d’apprentissage pour maximiser ou optimiser votre apprentissage de la langue.

Adrien : Est-ce que tu peux nous donner concrètement – ou Bertrand, si tu veux intervenir, n’hésite pas – un exemple de technique d’apprentissage des langues que vous avez dans votre méthode ?

Bertrand : Bien sûr ! Par exemple, pour retenir, il existe des méthodologies aujourd’hui qui permettent d’utiliser une espèce de mémoire flash. Par exemple, je me suis amusé à faire une expérience – qui est aujourd’hui publiée sur YouTube en vidéo – dans laquelle je m’étais amusé à faire une liste de 100 mots et expressions en Espagnol, 100 mots et expression en Allemand. J’avais choisi des mots que je ne connaissais absolument pas et je me suis chronométré pour les apprendre et également me les faire réciter pour être sûr que je les avais retenus.

Adrien : Des mots qui ne ressemblaient pas au Français ?

Bertrand : Non, justement, j’ai fait attention que ce soit des mots différents.

Adrien : Ça marcherait pour le Russe aussi ?

Bertrand : Ça marcherait complètement pour le Russe.

Adrien : Et comment tu as fait alors ?

Bertrand : C’est une méthodologie qui utilise pleinement le cerveau à la fois côté gauche et côté droit.

Adrien : Quelle est la différence entre le gauche et le droit pour qu’on comprenne ?

Bertrand : Le gauche, dès qu’on va l’utiliser – c’est la partie logique –, par exemple, en Espagnol, on va beaucoup le faire dès qu’on va avoir des mots qui ont la même racine qu’en Français.

Adrien : C’est le cas en Russe où on a des racines communes très souvent.

Bertrand : C’est bien ça. C’est la partie gauche, c’est la logique, c’est l’étymologie et ce genre de choses. Par contre, il y a des fois où – en fait, j’appelle ça « l’apprentissage mémoire adulte » – il n’y a de lien étymologique ou ça ne ressemble tellement pas du tout que je les trouve pas. Le truc, c’est que dans ce cas, on va utiliser la mémoire enfant. Et la mémoire enfant parce que les enfants sont constamment confrontés à rencontrer des choses qu’ils ne connaissent absolument pas et qu’ils doivent apprendre rapidement. Et les enfants vont utiliser un lien qui est beaucoup plus créatif, un lien qui est beaucoup plus magique que logique. Il y a donc une technique qui va consister à créer un lien oral qui n’existe pas ; par exemple, si tu me dis quelque chose comme « Я согласен » qui veut dire « je suis d’accord », moi, ça me fait penser à « c’est glissant ».

Adrien : En fait, tu vas utiliser des moyens mnémotechniques oraux ?

Bertrand : Et à partir de là, le « c’est glissant », je vais me raconter une histoire qui va relier « c’est glissant » et « je suis d’accord ».

Adrien : Tu vas donc relier l’apprentissage froid, c’est-à-dire retenir une quantité de sons ou de lettres écrites à une émotion ?

Bertrand : À une émotion et, en fait, à la traduction. Donc, « Я согласен », par exemple, c’est « je suis glacé » et « je suis d’accord », j’imagine que je suis un pingouin qui marche à côté d’un pingouin et qui fait : « Holà, je suis glacé » et l’autre qui lui répond : « Je suis d’accord ».

Adrien : D’accord ! Mais comment tu fais pour retenir ça cent fois puisque ça fait beaucoup de petites histoires ?

Bertrand : Eh bien, en fait, au bout d’un moment, ton cerveau est tellement entraîné à faire ça qu’il le retient en une demi seconde.

Adrien : Mais il faut faire ça deux ans ou ?

Bertrand : C’est une technique que j’enseigne à des étudiants dans une école de commerce et en deux heures, ils ont chopé le truc et ils sont capables de le faire très facilement.

Adrien : Donc, tu invites ceux qui regardent cette vidéo à procéder de cette façon, surtout avec le vocabulaire ou les phrases dont ils ne se souviennent pas facilement ?

Bertrand : Exactement ! Et ça permet – et notamment ça, Johanna l’avait vécu une fois ; j’avais fait ça en Russe et toi, tu l’avais fait en Persan.

Adrien : Persan qui est la langue des Iraniens ?

Johanna : C’est ça qu’on retrouve dans la méthode Fast n’ Fluent. Typiquement, cette méthodologie pour apprendre, moi, je l’ai fait en Persan et pour « la beauté de l’exercice », je le fais dans les langues que j’apprends aujourd’hui.

Adrien : L’url qu’on va retrouver en-dessous de la vidéo, c’est fastandfluent.com qui est une méthode pour apprendre plus facilement n’importe quelle langue, donc, évidemment, le Russe. Si vous le souhaitez, je vous invite à essayer ; je pense que vous aurez des résultats vraiment sympas et surtout, j’ai vraiment l’impression que ça permet de sortir un peu des chantiers battus et d’éviter de retomber toujours dans les mêmes écueils, d’être toujours sur les mêmes obstacles : « J’ai du mal à retenir le vocabulaire » parce que beaucoup d’entre vous m’envoient des mails très régulièrement : « Qu’est-ce que je fais parce que j’ai du mal à retenir le vocabulaire ? » ou par exemple : « J’ai déjà un certain âge et je pense que c’est plus facile pour moi ».
Sachez que non seulement ce n’est pas impossible, c’est sûr et c’est même tout à fait possible d’apprendre le Russe, mais pour ça, il faut utiliser les bonnes techniques.
La magie de l’Internet fait qu’on peut avoir accès à des méthodes comme les vôtres et qu’on ne va pas être cantonnés à des bouquins qui sont hyper académiques.
Je ne dis pas que la grammaire, c’est mauvais, mais je parle de méthodes qui vont être un peu frustrantes parce qu’elles sont franchement pas du tout attrayantes.

Johanna : Surtout, elles ne sont pas attrayantes et elles ne sont pas adaptées à la vie de l’apprenant et la raison pour laquelle il a besoin du Russe. Et c’est ça qu’on essaye de changer dans Fast n’ Fluent. Apprenez ce qui vous est utile. Vous allez en Russie pour quoi ? Le travail ? Les amours ? Ou les deux ?

Adrien : Bertrand, je souhaiterais rebondir puisque, comme je vous l’ai dit en deuxième partie de cette interview, tu passais dans un reportage d’envoyé spécial sur France 2. Tu as une technique bien particulière que certains connaissent ; moi, je ne l’ai pas encore tentée. On va peut-être y venir ce soir – on va voir si j’ai un peu de courage. Explique-nous comment tu facilites l’apprentissage des langues et tout apprentissage de manière générale ?

Bertrand : Sur Fast and Fluent, déjà, on n’utilise pas le verbe « faciliter » mais le verbe « fastiliter » [en allusion] à ce qui rend rapides et faciles les choses : on fastilite les choses.

Adrien : Puisque « fast » en Anglais, c’est « rapide ».

Bertrand : On fastilite les langues. En fait, je me suis rendu compte que quand j’ai tenté d’apprendre le Persan à trente ans – j’ai commencé tard – j’ai mis très peu de temps pour parler couramment (il m’a fallu trois mois pour commencer à vraiment parler de façon fluide).

Adrien : Pour avoir quel niveau ? B2 ?

Bertrand : B1+ et un B2 qui s’installe.

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