Impressionnant: il parle plusieurs dizaines de langues dont le russe – son secret ?

Il y a 2 semaines je me suis envolé pour Berlin.
Pour me rendre à la Rencontre Internationale des Polyglottes.
Chaque année 300 à 400 amoureux des langues étrangères
se rassemblent pour parler « apprentissage des langues ».
Toute la journée, pendant 4 jours (et 4 nuits).

J’en ai profité pour faire le plein d’interviews d’experts
en langues étrangères.
Et je partagerai tout ça avec vous dans les semaines qui
viennent.

A Berlin je dois vous avouer que j’ai eu un peu de chance.
J’ai pu interviewer Richard Simcott.
Vous le connaissez peut-être.
Richard est plus qu’un polyglotte. C’est un HYPERglotte !
Il maîtrise de 30 à 40 langues. D’un niveau intermédiaire
à bilingue…
Oui, oui c’est possible. C’est époustouflant !

J’en ai profité pour lui poser des questions qui me brûlaient
les lèvres
à propos de l’apprentissage des langues en général et
du russe en particulier.

Cliquez ici pour voir l’interview de Richard en intégralité
(et bénéficier des conseils d’un expert de très haut niveau
depuis le confort de votre salon)

Voici ce que vous allez découvrir :

  • la vérité enfin dévoilée sur l’importance de la grammaire en russe par
    rapport au vocabulaire
  • ses 2 meilleurs conseils pour apprendre le russe
    (vous pouvez prendre ça comme « argent comptant » il sait
    EXACTEMENT de quoi il parle)
  • comment il s’y prend pour apprendre sa nouvelle langue, l’islandais
    (copiez-collez ces conseils et vos résultats suivront à coup sûr)
  • pourquoi vous devez avant tout vous fixer des objectifs en
    apprenant le russe
    (vous passez à côté de l’essentiel si vous ne faîtes pas ça)

Cliquez ici pour voir l’interview de Richard en intégralité
(et bénéficier de son expertise depuis votre salon)

 

Transcription écrite de la vidéo:

Adrien : Bonjour à tous, c’est Adrien du blog russe-facile.fr. Aujourd’hui, je suis à Berlin avec Richard. J’en profite pour vous dire directement que vous pouvez télécharger le guide gratuit pour apprendre le russe simplement et facilement sur le lien qui s’affiche en-dessous, et tout de suite, on va voir ensemble avec un polyglotte confirmé – vous allez voir, c’est impressionnant, les meilleures techniques pour apprendre une langue facilement. Richard, est-ce que tu pourrais, s’il te plaît, te présenter ?

Richard : Bonjour, je suis Richard Simcott; je suis du Royaume-Uni, j’habite en Macédoine avec ma femme et ma petite fille.

Adrien : Je vois qu’on a chacun – puisque nous sommes au rassemblement des polyglottes à Berlin – une plaque où on met les langues qu’on maîtrise, notre nom et le lieu d’où on vient. Je vois que la tienne est bien plus fournie, donc, est-ce que tu peux nous expliquer quelle est ta langue maternelle ou quelles sont tes langues maternelles et après, quelles langues tu as apprises ?

Richard : Ma langue maternelle, c’est l’Anglais ; à la maison, je ne parle avec mes parents qu’en Anglais. J’ai appris le Français quand j’avais à peu près cinq ans à l’école. Donc, c’est presque comme une deuxième langue maternelle pour moi déjà et je parle avec ma fille maintenant en Français à la maison. À l’école j’ai eu l’Espagnol ; il y avait le Gallois aussi et le Thaïlandais avec ma belle-mère. Dit en Français, ce n’est pas la mère de ma femme, c’était la deuxième femme de mon père. Et à l’université, j’ai fait le LEA.

Adrien : Tu as fait le LEA, tu as fait quelle combinaison de langues ?

Richard : J’ai fait avec l’Espagnol/Français, l’Italien, le Portugais, le Suédois et l’Islandais.

Adrien : LEA, pour ceux qui nous regardent et qui ne savent pas, c’est Langues Étrangères Appliquées ; c’est un cursus à plusieurs langues qui se fait à l’université, qui est pour l’apprentissage des langues mais qui est plutôt orientée commerce/business.

Aujourd’hui, est-ce que tu peux nous dire ce que tu fais comme profession ? J’imagine que tu utilises toutes tes langues.

Richard : Je suis directeur de langues dans une entreprise qui s’occupe des médias sociaux pour nos clients et on le fait en plusieurs langues.

Adrien : Aujourd’hui, tu dirais que tu maîtrises à un niveau avancé à peu près combien de langues ?

Richard : C’est difficile à dire ; ça dépend vraiment du ton et de la personne avec qui je parle.

Adrien : Quelle est la langue que tu es en train d’apprendre en ce moment ?

Richard : En ce moment, je vis en Finlande, je fais un cours de langue là-bas ; je vais être à l’université d’Helsinki, donc, c’est ma langue pour le moment et aussi pour le Grec parce que j’organise les conférences polyglottes et cette année, ça va être à Thessalonique en Grèce.

Adrien : Est-ce que tu peux nous parler un peu plus des conférences polyglottes puisque je pense que ça pourrait tous vous intéresser ? Est-ce qu’une conférence polyglotte – moi, par exemple, je parle quelques langues, beaucoup moins que toi et peut-être que ceux qui nous regardent maîtrisent simplement ou commencent à maîtriser une langue étrangère même s’ils sont au début. C’est aussi fait pour eux ? Est-ce que c’est pour tout le monde ou il faut parler 15.000 langues ?

Richard : Absolument pas ! C’est pour tout le monde. Si tu aimes les langues, si tu veux apprendre une langue, c’est pour toi. Même si c’est la première langue ou deuxième langue, c’est égal.

Adrien : C’est donc un rassemblement de gens qui aiment apprendre, qui sont passionnés par les langues étrangères ou l’apprentissage d’une langue ?

Richard : Oui, en fait le mot « polyglotte », c’est vraiment pour nous les organisateurs. Et on peut aussi faire venir des gens qui parlent plusieurs langues pour donner des conseils.

Adrien : Dis-moi, quelle langue slave maîtrises-tu,  même à un niveau intermédiaire ou avancé ?

Richard : À la maison je parle le macédonien – c’est la langue que j’utilise avec ma femme parce que ça fait deux ans que je parle ça à la maison. Je parle aussi le serbe, le bulgare, le polonais, le tchèque et le russe.

Adrien : Évidemment, à force d’apprendre les langues, j’imagine que tu acquiers des automatismes et des techniques. Si tu avais quelques conseils à donner à ceux qui nous regardent et en particulier des gens qui débutent, qui ont peut-être tout simplement une langue maternelle comme moi, le français, qui ont quelques bases en anglais puisqu’ils l’ont appris à l’école et qui ne l’ont pas forcément utilisée, que ce soit dans la vie privée ou dans la vie familiale et qui, par exemple, se lancent dans l’apprentissage du Russe à n’importe quel âge (ça peut être à 70 ans, 30 ans ou 40 ans pour des raisons bien diverses), qu’est-ce que tu donnerais comme conseil ?

Richard : Je vois que l’important, c’est d’étudier régulièrement ; chaque jour faire un petit peu même si c’est cinq ou quinze minutes, ça aide pour repasser la grammaire ou le vocabulaire. Et je dirai au moins deux fois par semaine de faire une leçon de la langue.

Adrien : Qu’est-ce que tu appelles une leçon de la langue ?

Richard : C’est apprendre quelque chose de nouveau, étudier, vraiment étudier et les autres jours, on peut vite repasser si on veut. Il faut pratiquer la langue.

Adrien : Et toi, quel support vas-tu utiliser aujourd’hui ? Est-ce que tu utilises encore des méthodes Assimil ? Est-ce que tu vas peut-être prendre des cours encore plus formels ? Comment vas-tu faire quand tu veux démarrer une nouvelle langue, par exemple ?

Richard : Ça dépend de la langue ; s’il y a des livres, des programmes pour suivre. Par exemple, avec le macédonien ça n’existe pas. Avec les autres langues je pourrai utiliser le Assimil ou bien Teach Yourself – c’est des cours en anglais. Je vais où  on parle la langue et je prends les livres et les bouquins ou les cours qu’on utilise avec les étrangers là-bas.

Adrien : Est-ce que tu l’as déjà fait avec les cours ? J’ai fait exactement la même chose pour le russe, mais j’ai aussi pris les livres qu’on utilise pour les écoliers (pour les enfants) que je trouve que ça marche très bien. Est-ce que tu as déjà utilisé cette méthode pour …

Richard : J’ai fait ça un petit peu avec les néerlandais quand j’habitais là-bas, mais d’habitude, je prends les matériaux qui m’intéressent. Ça dépendait de ce qui m’intéressait à l’époque quand j’étais aux Pays-Bas et je voulais vraiment apprendre tout ce qu’il y avait, parler avec les gens qui ont des enfants qui lisent des bouquins pour enfants.

Adrien : Il y a souvent des mythes en ce qui concerne chaque langue ; par exemple, on va penser, en tant que Français que c’est vraiment dur d’apprendre le russe parce que c’est une langue slave – de toute manière, ce sera plus compliqué qu’une langue latine. Qu’est-ce que tu penses de cela ?

Richard : Je crois que ça dépend de l’intérêt que tu as pour la langue et je crois que c’est la chose la plus importante en ce qui concerne l’apprentissage d’une autre langue. Et ça n’a rien à voir si tu as un intérêt culturel, un besoin. Il faut identifier les « pourquoi » : pourquoi est-ce que tu veux apprendre la langue ? Si c’est sûrement : « Je veux apprendre la langue parce que je veux faire ça, ça et ça. », il faut se faire un plan et comme ça, tu as les jeux de cibles. Et tu veux vraiment avoir la concentration dans tes études pour apprendre le vocabulaire et la grammaire dans tes besoins.

Adrien : Ce qui va te permettre de persévérer et d’être plus régulier, en fait.

Richard : Oui, et aussi tester qu’est-ce que j’ai appris pendant ce mois.

Adrien : Après, j’imagine que quand par exemple tu maîtrises plusieurs langues slaves… Imaginons aujourd’hui si tu ne maîtrises pas le Russe et si tu veux l’apprendre, ça va te servir de base pour aller plus vite ?

Richard : Oui, bien sûr, ça aide beaucoup parce qu’il y a des mots qu’on a ; la grammaire aussi, ça aide beaucoup.

Adrien : En ce qui concerne la grammaire, tu lui accordes quelle place dans ton apprentissage d’une langue ?

Richard : Ça s’apprend avec la langue-même, à mon avis, pour communiquer parce que c’est comme le squelette de la langue et pour moi, la chair, c’est le vocabulaire. Sans les deux ça ne marche pas ; il faut avoir les deux choses en même temps pour commencer à communiquer.

Adrien : Tu verrais le vocabulaire, la pratique comme la chair et la grammaire comme le squelette ?

Richard : Oui.

Adrien : Donc, c’est indispensable, quelle que soit la langue ?

Richard : Bien sûr !

Adrien : On va essayer de mieux faire, je pense que vous serez d’accord. Je te remercie, Richard et j’en profite pour vous dire que vous pouvez bien évidemment nous suivre sur Facebook, vous abonnez à la chaîne YouTube de russe-facile.fr et bien évidemment télécharger le guide gratuit pour apprendre le russe ou facilement juste en-dessous en cliquant sur le lien. Merci à vous ! До свиданья (do svidaniya/au revoir)

Richard : До свиданья (do svidaniya/au revoir)

Adrien : Спасибо тебе большое (spasibo tebe bol’shoye/merci beaucoup)

 

Vous voulez progresser en russe rapidement ?

Alors vous pouvez :

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